Comment visiter le triangle culturel au Sri Lanka?

Comment visiter le triangle culturel?

Le triangle culturel au Sri Lanka est formé par 4 sites principaux :

  • Anuradhapura
  • Polonnaruwa
  • Sigiriya
  • Dambulla

Ces 4 sites sont assez éloignés les uns des autres.

Il existe donc 2 stratégies pour effectuer les visites:

  1. Soit tu te déplaces tous les jours et tu fais une nuit dans chaque ville du triangle culturel
  2. soit tu te poses dans un établissement central permettant de se déplacer tous les jours vers les différents sites.

Personnellement, j’ai opté pour la 2ème solution. 

Dans cet article, retrouves :

  • un super logement
  • la visite à Anuradhapura
  • la visite à Polonnaruwa
  • la visite à Sigiriya
  • la visite à Dambulla

Note importante :

Au Sri Lanka, pour visiter les lieux de culte, il te faudra couvrir tes épaules et tes jambes. Si le temps est très chaud, un grand foulard te permettra de recouvrir toutes ces zones. Saches aussi qu’un legging de sport n’est pas considéré comme couvrant. Il faut quelque chose qui n’épouse pas les formes et donc de pas trop moulant.

2ème petit conseil : Prévois des tongs ou sandales pour visiter ce type de lieu. Car tu va te chausser et te déchausser toute la journée. En effet, dès que tu franchis l’enceinte d’une stupa ou d’un temple, les chaussures sont interdites.

Un super logement à Sigiriya!

Jeudi, il est 14h, heure locale et nous venons tout juste de toucher le sol Sri Lankais.

Après 14h de transport avec une escale à Mascate, l’arrivée à l’aéroport est assez simple.

Récupération des bagages, change des euros en Roupies Sri Lankaises et nous trouvons notre chauffeur privé, avec sa pancarte, à la sortie du Terminal.

Oui, on le confesse, pour cette partie de trajet on ne s’est pas pris la tête à prendre les transports en commun et franchement après 14h de vol, on a pas regretté un seul instant.

Car notre 1ère étape se trouve à Sigiriya, il va falloir presque 4h de voiture pour rallier notre hébergement au pied du rocher, au Sigiri Rock Side Home Stay.

En transports en commun, on aurait mis minimum 2h supplémentaire, sachant qu’il n’existe pas de trajet direct… Bref, on s’est évité ce calvaire en arrivant. Pour cela, nous avions contacter notre hôte de Sigiriya (par mail, quelques semaines avant d’arriver) qui nous a envoyé un chauffeur privé pour ce déplacement, pour 12000 roupies (soit 50€).

Une fois arrivé sur place, on profite d’un cadre verdoyant, puisqu’il s’agit d’une maison au beau milieu de la jungle.

Les chambres sont spacieuses et confortables, on a pas besoin de bien plus. On profite aussi d’une petite terrasse avec un salon extérieur.

Pour dîner, l’hôte nous indique les restaurants les plus proches, ils sont à 5 min à pied. Puis, sur la route principale, vous aurez l’embarras du choix.

De mon côté, je te conseille le Wijesiri Family Restaurant, j’y est mangé 2 fois et à chaque fois un délice. C’est les parents qui cuisinent et les enfants qui servent, un vrai resto local, bon et pas cher.

Anuradhapura :

La journée commence par un petit-déjeuner très copieux, peut être même trop… Notre hôte nous explique comment attraper un bus pour Anuradhapura, il va nous falloir faire un changement.

Nous devons d’abord rejoindre Dambulla à 30 min, avant d’y changer de bus pour Anuradhapura, pour 1h ensuite.

Si tu montes dans un bus pour la première fois, va t’asseoir et ensuite le contrôleur viendra te demander ta destination et te fera payer la somme due. Si tu as des gros bagages, il faut les laisser à l’avant proche du chauffeur.

Il existe 2 types de bus :

  • les rouges, sont les bus publics, moins chers en général mais aussi moins rapide.
  • les bleus, sont les bus privés, déco, musique à fond, écran Tv et chauffeurs fous au programme.

Après notre changement à Dambulla et notre arrivée à Anuradhapura, nous louons un vélo proche de la station de bus (tu en trouveras un peu partout). Car le site est à 2/3 kms de la ville et celui-ci est sur un périmètre très large. C’est donc pour moi indispensable de louer un vélo ou de se déplacer en transports.

Après l’achat de nos tickets d’entrée à l’office d’accueil, c’est parti pour la visite. Tu te fais contrôler toute la journée, alors ne perds pas le ticket.

Stupas, temples, ruines… une vraie découverte, en se baladant à vélo, c’est une journée très agréable.

Nous assisterons à une cérémonie religieuse qui consiste à entourer une stûpa avec un gros ruban aux couleurs bouddhistes. Tout ceci, accompagné de musiciens et de nos premiers moines.

Le site est impressionnant, on voit les stupas de très loin, plus on s’en rapproche, plus on prend la dimension de ces constructions.

Et quand on sait, que pendant des centaines d’années, ce site a été recouvert par la jungle et qu’un explorateur l’a redécouvert, c’est encore plus impressionnant.

Il est vrai que l’architecture des différents temples est assez répétitive mais on reste toujours impressionné et surtout dans un univers très calme et spirituel.

Un stand permet de prendre un déjeuner proche du lac, ou les cinghalais se baignent. Tu trouveras plein de petites échoppes pour manger et te rafraîchir, eau fraîche et glace au menu. Nous goûtons nos premiers beignets, samossas et autres mets frits. Certains sont très épicés, d’autres plus abordables, une vraie découverte…

Jusque dans l’après midi, nous faisons le tour du site puis nous déposons les vélos pour reprendre le bus.

Le trajet retour est le même qu’à l’aller :

  • Anuradhapura-Dambulla
  • Dambulla-Sigiriya

Polonnaruwa :

C’est reparti pour une journée de visite. Cette fois-ci, direction Polonnaruwa, pour les bus :

  • Sigiriya-Inamaluwa
  • Inamaluwa-Polonnaruwa

Arrivée sur la route principale, le contrôleur de bus nous fait signe de descendre.

Nous trouvons au bord de la route un loueur de vélos et nous voila déjà en direction du centre d’accueil, qui fait aussi office de Musée.

Les billets en poche, nous filons sur les premiers sites. Là encore l’utilisation du vélo s’avérera indispensable au vu des distances entre chaque monument.

Le début du tour est Island Park, un site que j’ai particulièrement apprécié. On se croirait dans Tomb Raider, la nature a vraiment repris le dessus.

Puis la journée se poursuit, avec les temples, stûpas et Buddhas géants.

Une petite surprise nous attend dans l’après midi. Une pluie torrentielle s’abat sur nous. Heureusement, nous pouvons nous abrités sous les tonnelles des vendeurs de souvenirs.

30 min plus tard, l’orage s’arrête nous pouvons repartir pour rendre nos vélos et reprendre le bus direction Sigiriya avec les mêmes changements qu’à l’aller.

S’il on veut comparer les sites d’Anuradhapura et de Polonnaruwa, je dirais que j’ai préféré Polonnaruwa pour le côté sauvage. Tout est recouvert de mousse, les monuments sont immergés dans la jungle, ce qui est moins le cas sur l’autre site. Par contre, Anuradhapura reste un lieu de culte permanent pour les Sri Lankais, contrairement à Polonnaruwa qui est devenu un site touristique uniquement.

Après notre retour au logement et notre hôte nous propose pour le lendemain matin de nous déposer au pied du Pirudangala (petit Sigiriya) à 5h du matin. Pour nous permettre d’apprécier le lever de soleil sur le gros rocher de Sigiriya. Rendez-vous pris, à demain 5h…

Sigiriya

5h du mat’ et déjà dans le 4X4 de notre hôte, qui ne nous demandera aucune contrepartie pour ce service supplémentaire!

Nous arrivons dans la nuit noire en bas du petit rocher. Nous devons régler une entrée pour gravir ce rock et contempler le lever du soleil.

Après 30/45 min de montée à la lampe frontale, ascension sur le plateau final, prends de quoi te couvrir, ça souffle!

On attend, le ciel est couvert, le lever du soleil n’est pas celui espéré mais c’était une superbe expérience.

Puis c’est le moment de la descente pour aller petit déjeuner à la Guesthouse. Puis nous prenons la direction du rocher de Sigiriya, le vrai cette fois-ci.

Après avoir pris nos tickets, nous sommes surpris de voir autant de touristes ici. Plus qu’à Anuradhapura et Polonnaruwa. Le site est plus petit et pour monter, il faut emprunter des escaliers donc on patiente et on fait la queue.

Il y a plusieurs zones à découvrir, mais comptes 3h maximum pour tout voir.

La première partie te permets de te promener dans les jardins royaux et ensuite, on prend de la hauteur pour arriver sur le plateau du site, avec une vue imprenable sur toute la vallée.

Retour au logement, on prépare nos sacs, car ce soir nous dormons à Kandy.

Pour rejoindre cette ville, nous avions décidés de prendre un chauffeur à nouveau et de faire étape à Dambulla, pour les temples.

Dambulla :

Les temples se trouvent sur une colline, il faut monter pas mal d’escaliers. On est heureux d’avoir fait le choix du chauffeur et d’avoir pu laisser nos sacs dans le coffre.

La visite se divise en 5 salles, les buddhas sont magnifiques et les ornements aussi.

Cette ambiance change des stupas qu’on a déjà vu. En effet, c’est la première fois qu’on rentre dans une pièce sombre, avec des statues, sculptures et peintures à couper le souffle.

Les stupas sont très impressionnantes mais on reste à l’extérieur, ici l’ambiance est donc différente, plus mystique…

Nous redescendons de l’autre côté de la colline vers le Golden Temple. Un Buddha géant doré qui surplombe le musée de Buddha.

Après un arrêt culinaire, nous voilà reparti vers Kandy à notre second logement, le Jaye’s Homestay.

En conclusion:

Le triangle culturel était vraiment une partie du voyage que j’ai apprécié au Sri Lanka.

Mais pour info, les temples et les stupas se ressemblent beaucoup entre Anuradhapura et Polonnaruwa. Si tu n’es donc pas un/une grand fan, mieux vaut peut être visité un seul site.

Sigiriya est à voir, car c’est un lieu magique, perché en haut de ce roc de pierre. Je te recommande de venir le plus tôt possible le matin pour éviter le flux touristique.

Dambulla, n’est pas incontournable selon les guides, mais j’ai beaucoup aimé l’ambiance. Et le site se visite rapidement, tu peux donc l’intégrer facilement comme étape en montant ou en descendant vers Kandy.

N’hésites pas à faire une étape dans le triangle culturel au Sri Lanka, car même si on retrouve des pagodes un peu partout dans le pays. Elles n’ont pas la dimension et le charisme de toutes celles présentes sur ces sites.